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Faire de la généalogie avec son enfant

La généalogie est une histoire de famille à la maison. Mon papa et ma maman étaient férus. Moi, je me suis plongée dedans quand j’étais petite. Puis quand j’étais à la fac, j’étais tous les après-midi au cercle généalogique du Vaucluse pour essayer d’avancer. Quand mon petit frère est né, je lui ai dessiné son arbre généalogique avec nos parents et nos grands-parents. Pour annoncer la naissance de Marius à mes parents, nous leur avons fait un arbre généalogique, avec la famille de l’amoureux et la nôtre. Et, une case mystère tout en bas.

Je me suis dit qu’en cette période de vacances, vous pouvez réaliser avec vos enfants leur arbre généalogique.

Mon arbre généalogique, qui était affiché fièrement dans ma chambre chez mes parents

De quoi s’agit-il ?

Il s’agit de remonter le temps d’enfants en parents pour savoir d’où l’on vient, poussé par la curiosité de savoir qui étaient ceux avant nous.

En France on peut raisonnablement espérer remonter jusqu’à la fin du XVIIe siècle pour la plupart des branches de son arbre. Un jeu de découverte passionnant ! Pour cela, il faut noter les informations trouvées dans les documents : des noms, des dates et des lieux d’événements, des professions … Tous ces éléments vous permettent de reconstituer la vie de vos ancêtres.

Autrefois réservée aux familles nobles, la généalogie s’est aujourd’hui particulièrement démocratisée. Besoin de retour aux sources, absence de racines fortes, plaisir de mener une véritable enquête policière… les raisons sont multiples.

On peut faire la généalogie ascendante, qui consiste, en partant de soi-même, à rechercher le plus grand nombre de ses ancêtres. Et ils vont rapidement devenir très nombreux, car leur nombre double à chaque génération (2 parents, 4 grands-parents, 8 arrière-grands-parents, etc.). Cela fait plus de 500 personnes à identifier pour atteindre le début du XVIIIe siècle, relativement faisable, et 130 000 en l’an 1500… une tâche quasi impossible.

Faire de la généalogie avec son enfant
L’arbre que j’ai fait pour mon petit frère. Vous avez vu le talent?

En la reconstituant, l’enfant va pouvoir relier toutes les personnes de sa famille aussi bien la génération précédente (généalogie ascendante) que les générations contemporaines (généalogie descendante) et se situer au sein de sa famille. Pour les familles recomposées, il suffit de dessiner un arbre généalogique greffé.

La généalogie ascendante

Pour bien démarrer une recherche généalogique avec un enfant, on part du connu vers l’inconnu, du couple de parents qui lui a donné naissance et des couples qui ont donné naissance à ses parents et ainsi de suite. Il est important d’inscrire les dates de naissance, mariage, décès et les lieux d’origine. On peut aussi y ajouter des photographies et téléphoner aux grands-parents qui se feront une joie de donner des renseignements, des anecdotes. On trouve sur internet des tutoriels pratiques

La généalogie descendante

Pour la généalogie descendante, on part d’un couple de grands-parents, on inscrit leurs enfants et leurs conjoints. On y inscrit les enfants de ces derniers. L’enfant aura ainsi tous ses cousins devant les yeux et comprendra plus facilement les liens existants. On peut aussi demander à l’enfant de dessiner ses ancêtres.


Avec un adolescent, on l’associe à ses recherches et de grands moments riches en complicité sont au rendez-vous.

Encore merci à mon papa et ma maman pour ce très joli article présentant la généalogie. Je vous aime